Laurence DELINOT

Praticienne en Hypnose

 

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La blessure d’abandon entraîne la dépendance

La blessure d’abandon entraîne la dépendance

Nos pensées, paroles, actes et relations aux autres sont conditionnées par les blessures d’âme ou existentielles. Elles ont tout d’abord été identifiées par John Pierrakos, psychiatre américain. Lise Bourbeau, thérapeute canadienne, les a reprises dans le best-seller international, « Les 5 blessures de l’âme qui empêchent d’être soi-même ».

Ces blessures d’âme sont au nombre de 5 : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Elles nous sont souvent léguées par nos parents et nous suivent depuis notre enfance.

La personne, qui souffre de la blessure d’abandon, pense qu’elle a besoin toujours de quelqu’un pour la soutenir et lui venir en aide. Cette blessure viendrait de l’enfance lorsque le parent de sexe opposé ne communiquait pas suffisamment avec elle et ne la nourrissait pas assez affectivement. Lorsqu’elle grandit, elle entretient des relations de dépendance affective et s’accroche littéralement aux personnes qu’elle aime.

Le dépendant risque très fortement de devenir victime. C’est à dire qu’il se met inconsciemment dans des situations où il se retrouve en difficultés, afin d’attirer l’attention sur lui. Il dramatise tout et la moindre difficulté lui semble insurmontable. Avoir souvent des problèmes lui évite de se sentir abandonné car il attire ainsi l’attention qu’il estime mériter.

Cependant, le dépendant rentre vite dans un cercle vicieux. Plus il se place en victime et plus il ressent la blessure d’abandon. Dans un premier temps, il se sent heureux et serein quand il attire l’attention sur lui et rapidement, il recommence à broyer du noir.

Le dépendant a besoin de l’approbation et du soutien des autres pour prendre une décision. S’il se sent soutenu, il aura l’impression d’être estimé et aidé. En général, il n’aime pas les activités individuelles car, là aussi, il a besoin d’être accompagné et qu’on lui tienne la main.

Il demande souvent l’opinion d’autrui et préfère se retrouver dans une position de suiveur, afin que les autres continuent à s’occuper de lui et ne le laissent pas seul. Justement, sa plus grand peur est la solitude. Il ne peut pas envisager de prendre ses décisions et de vivre seul, par lui-même.

La personne dépendante ressent souvent de la tristesse et a besoin de se sentir entourée pour ne pas éprouver cette émotion, insupportable pour elle. Elle pleure souvent sur ses difficultés et accuse les autres de ne pas assez s’occuper d’elle. Si elle donne de l’intérêt à quelqu’un, elle va attendre de l’affection en retour. Elle ne se rend pas compte qu’elle ne s’intéresse pas vraiment aux autres et qu’elle n’est pas elle-même d’un soutien indéfectible.

Plusieurs clés existent pour guérir de cette blessure et vivre enfin par soi-même et pour soi. Il faut être capable de se pardonner d’avoir été abandonné et de pardonner aux autres le fait d’abandonner. Une fois cette étape franchie, la personne blessée devra accepter qu’elle puisse elle aussi abandonner et qu’elle risque de nouveau d’être abandonnée. Se faire accompagner par un professionnel, comme un hypnothérapeute, lui permettra de se sentir bien seule et de mettre en œuvre des projets de façon autonome, sans dépendre sans cesse des autres.