Laurence DELINOT

Praticienne en Hypnose

 

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Soigner la blessure d’humiliation : définition, symptômes, solutions

blessure d'humiliation

Soigner la blessure d’humiliation : définition, symptômes, solutions

Je suis Laurence DELINOT, praticienne en hypnose humaniste depuis 2010, je reçois en cabinet à Paris dans le 15eme arrondissement et en ligne toute personne souffrant de blessures émotionnelles telles que la blessure de rejet, blessure d’abandon, blessure de trahison, blessure d’injustice et blessure d’humiliation.

Comment guérir de la blessure d’humiliation ? Grâce à un état de conscience amplifié, on peut se reconnecter à cet enfant symboliquement et prendre soin de lui pour retrouver la confiance en soi et être un adulte plus épanoui. Si vous avez été victime de moqueries, de dévalorisation dans l’enfance et que vous souffrez d’un manque d’estime à l’âge adulte cet article vous parlera sans doute.

Qu’est-ce que la blessure d’humiliation ?

 

Définition et origine

 

La blessure d’humiliation est une blessure émotionnelle qui prend racine dans l’enfance. Elle est engendrée par la critique, la dévalorisation, les moqueries au sein de la famille ou à l’école par les figures d’autorité ou par les camarades ou les frères et sœurs. Le physique peut être attaqué mais aussi les capacités intellectuelles.

L’expérience de l’humiliation s’inscrit dans un schéma répétitif qui perdure dans la vie de l’adulte. La dévalorisation et l’exclusion sont fréquentes dans la sphère professionnelle et sociale comme dans le cercle familial. L’humiliation est une technique de manipulation pour prendre le pouvoir sur l’autre comme dans les relations de couple toxiques.

Enfin, la notion de bouc émissaire permet de comprendre que le problème n’est pas là où l’on pense qu’il est. Le bouc émissaire sert de cible pour se libérer de la culpabilité que l’on ne peut supporter, projeter sa colère, vider sa frustration pour ne pas avoir à en prendre la responsabilité.

L’humiliation est une sorte d’exutoire. Celui, celle, qui la subit est souvent le maillon faible marginalisé comme le vilain petit canard. Mais ça peut être à l’école celui qui est trop sensible, trop maigre, celle qui est trop bonne élève, celle qui est trop belle, trop grosse, trop mal habillée…

Les types d’humiliation

 

Il y a plusieurs types d’humiliation.

L’humiliation verbale inclut les insultes, les phrases dévalorisantes comme par exemple :

  • dire à son enfant : “tu es nul”, “tu es bon à rien”, “tu es sale”, ”tu es moche”
  • dire a son partenaire : “qu’est ce que tu es bête”, “tu me fais honte quand tu parles”
  • dévaloriser ou ridiculiser les émotions : “arrêtes de pleurnicher pour tout et n’importe quoi”, “t’es trop susceptible”
  • utiliser le sarcasme, l’ironie pour blesser

L’humiliation publique :

  • Un repas de famille quand on est pris pour cible par des blagues sur le physique ou des comportements qui relèvent de l’intime et qui sont dévoilés devant tout le monde. L’objectif de la personne qui humilie est de mettre en avant l’échec d’une personne dans un groupe.
  • Par des méthodes punitives qui consistent à montrer du doigt celui ou celle qui est l’exemple à ne pas suivre.

L’humiliation physique par des gestes ou attitudes dégradantes comme :

  • gifler ou frapper une personne devant les autres pour le.la faire taire et le.la rabaisser
  • forcer une personne à se mettre à genou pour l’obliger à se soumettre
  • tirer les cheveux, les oreilles, toucher les parties intimes (cas d’abus)
  • faire porter des vêtements ridicules ou sales à l’école
  • exposer quelqu’un dans sa nudité (cas de bizutage)
  • lancer de la nourriture sur quelqu’un
  • obliger un enfant à rester devant son assiette pendant plus d’une heure pour la finir
  • l’obliger à se mettre à genou et s’excuser pour une bêtise

L’humiliation par l’exclusion au sein d’un groupe : ignorer une personne comme si elle n’existait pas

L’humiliation intériorisée est une autocritique constante qui s’installe sournoisement à force d’avoir été trop souvent humilié.

  • On se sabote en permanence parce qu’enfant on a cru que ce qu’on disait sur nous était vrai. L’enfant n’a pas le répondant pour se défendre, aucun recul pour se protéger. Les croyances limitantes s’installent l’empêchant de construire une estime de soi saine. La culpabilité est très présente de n’être jamais assez ou d’être trop en se comparant aux autres.
  • Exemples d’humiliation intériorisée : “je suis nul, je ne sais pas faire”, “qui voudrait sortir avec une fille comme moi”, “les autres sont plus intéressants que moi. je suis insipide et transparent”

 

Le masque de la blessure d’humiliation : le masochiste

 

Le masque est un mécanisme de protection mis en place dans l’inconscient pour ne plus souffrir de la blessure. Toute blessure à son mécanisme de protection. Pour la partie consciente, cela n’a pas de sens mais l’inconscient ne suit pas la même logique que l’esprit analytique.

La personne qui souffre d’une blessure émotionnelle a besoin d’être aimée et validée. Pour la personne qui porte la blessure de l’humiliation, le mécanisme est différent. Elle se sacrifie pour les autres en oubliant ses propres besoins, elle provoque les situations où elle va encore être humiliée en allant vers des personnes qui ne la respectent pas et qui profitent d’elle.

Le masque est un leurre car, finalement, il amène la personne à revivre des situations inadéquates qui cultivent le manque d’amour de soi.

Comment réagir face à quelqu’un qui nous a humilié ?

 
 

Prendre du recul et analyser la situation

 

Quand on vit une situation embarrassante, c’est en premier lieu de savoir si c’est notre pensée qui nous joue des tours en interprétant un geste, un mot de travers qui reflète ce que l’on pense de nous même ou bien si c’est intentionnel, si on a effectivement voulu nous humilier. Avant de réagir, il est important d’être à l’écoute de son ressenti : voir quelle est la part en nous qui est touchée, la regarder avec bienveillance et tendresse.

Poser ses limites avec bienveillance

 

Quand on a identifié un comportement inacceptable, on a le droit de répondre de façon ferme et énergique pour exprimer son mécontentement sans se laisser emporter par la colère.

Par exemple :

  • “ Ce que tu viens de me dire est humiliant et je ne veux pas que tu me parles comme ça.”
  • “Tu trouves ça drôle, moi je trouve ça humiliant. L’humour ça n’est pas se moquer.”
  • Retourner la situation peut être une bonne défense si on a l’aplomb pour le faire.
  • “C’est sympa de noter tous mes défauts, en tous cas ta plus grande qualité n’est pas la subtilité.”
  • Le regard peut exprimer plus que les mots. On fait comprendre en plantant son regard sur l’autre qu’il y a une limite à ne pas dépasser. On refuse par le regard, on ne donne pas le change.

 

Se protéger émotionnellement

 

Quand on a vécu plusieurs expériences d’humiliation, on est devenu perméable. Il est indispensable d’apprendre à se protéger. L’inconscient a pu mettre en place un mécanisme qui n’est pas toujours aidant. Par exemple, prendre du poids peut signifier mettre une couche protectrice entre le cœur et l’extérieur. La phobie sociale devient une façon de se retirer pour ne plus être confronté aux situations d’abus mais elle génère un isolement qui peut mener à la dépression.

L’importance de renforcer son estime de soi

 

Pour ne pas rester dans ce cercle vicieux, il est primordial de se faire aider : en parler à des personnes en qui on a confiance qui donneront leur avis et leur soutien mais aussi consulter un thérapeute qui est spécialisé dans les blessures émotionnelles.

Comment guérir de la blessure d’humiliation ?

Prendre conscience et libérer les émotions refoulées

 
 
Les schémas répétitifs sont installés dans l’inconscient et pour les casser et reprendre confiance en soi et poser les limites, il faut prendre conscience que l’on a refoulé toutes ses émotions. Les émotions sont nos amies. Elles servent à nous protéger, à nous défendre, comme la colère par exemple.

  • Identifier son émotion en prenant le temps de regarder en soi et se poser la question très clairement : “Qu’est ce que je ressens maintenant ?”
  • Observer les tensions dans les différentes zones du corps est la première étape pour prendre conscience.
  • Pourquoi cette émotion est là ? Quelle est la situation qui l’a déclenchée ?
  • Si possible, l’accueillir avec des phrases, de la visualisation.
  • Un suivi thérapeutique avec des techniques de visualisation peut aider, certains ouvrages de développement personnel aussi.

 

Changer sa perception et reconstruire son estime de soi

 

Quand on a pris conscience de sa blessure, que l’on identifie plus clairement les situations , on a plus de recul. On reprogramme son inconscient avec de nouvelles croyances, de nouvelles habitudes. Quand on questionne la croyance, on ne la croit déjà plus. Il faut se demander “est-ce que cette croyance me sert encore?” ou “ est ce que cette pensée est réelle?”. À partir du moment où nous ne croyons plus à ces jugements, notre perception change et nous reprenons confiance.

Le rôle de l’hypnose dans la guérison

 

L’hypnose et l’EMDR sont des outils puissants pour se libérer des croyances limitantes dans le cas de la blessure d’humiliation.

Grâce à la reconnexion avec les parts de nous qui sont encore prisonnières dans la violence d’une situation, nous pouvons apporter par notre regard d’adulte la sécurité et la vérité sur ce qui n’était pas juste. Reconnaître la douleur de l’enfant en nous, c’est le ressentir sous hypnose et relâcher la charge émotionnelle sans vraiment revivre le traumatisme.

Cela permet d’apporter la lumière nécessaire pour retrouver la confiance en soi. Reprogrammer ses croyances limitantes liées à l’humiliation, c’est parler à son enfant intérieur et lui dire qu’on l’aime tel qu’il est. C’est à nouveau croire en soi.

 

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