Laurence DELINOT
Praticienne en Hypnose
16bis rue du Docteur Roux
75015 PARIS
Je m’appelle Laurence DELINOT et depuis près de 15 ans, je suis aux côtés de ceux qui souhaitent entrer dans un processus de transformation des comportements liés aux troubles de l’attachement chez l’adulte grâce à l’hypnose.
Découvrez ici les nuances de l’attachement, des types sécurisés aux attachements anxieux, évitants et désorganisés. Je vous explique les symptômes de ce trouble, et vous présente les différentes thérapies possibles.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour une première séance d’hypnose en cabinet à Paris 15eme ou en téléconsultation.
C’est un comportement réactionnel et émotionnel répété qui cause une souffrance psychique dans le cadre de la relation à l’autre, que ce soit dans la relation amoureuse ou dans les relations sociales en général. Il est récurrent de détecter un trouble de l’attachement suite à un chagrin d’amour ou deuil amoureux.
Il faut remonter à l’enfance pour comprendre d’où vient le trouble de l’attachement. Le nouveau-né et le tout petit enfant sont entièrement dépendants des adultes pour satisfaire leurs besoins primaires. Instinctivement, le bébé va manifester ses besoins par des cris et des pleurs pour attirer l’attention du parent afin qu’il le nourrisse, le rassure, le change, le câline et interagisse avec lui. Le petit est une personne à part entière qui a besoin d’être écouté, soutenu, protégé, compris et dans cette dynamique, il va s’attacher naturellement au parent qui va lui apporter cette sécurité affective pour bien grandir et développer une bonne estime de soi. Dans le trouble de l’attachement, l’enfant n’a pas pu développer ce lien solide pour diverses raisons.
C’est le psychiatre John Bowlby qui dans les années 1950 développe la théorie de l’attachement après avoir longuement observé les orphelins dans les orphelinats d’Europe et des Etats-Unis. Bowlby révèle quatre types d’attachement. Le premier définit comme l’attachement sécure et les trois autres comme attachement insécure.
Comme son nom l’indique c’est le lien qui a permis à l’enfant de se sécuriser dans la relation à l’autre grâce à une figure d’attachement qui a répondu de manière stable et cohérente aux besoins de l’enfant. L’enfant peut ainsi développer une confiance en soi en relation avec le monde extérieur qu’il découvre en grandissant avec un socle affectif solide. Bien sûr, sur son chemin il pourra faire l’expérience de relations qui malmènent ce lien. Mais son type reste sécure.
L’enfant a dû composer avec l’instabilité émotionnelle de son ou ses parents. La mère qui est, la plupart du temps, la figure d’attachement principale peut être à la fois surprotectrice donc très présente voire envahissante et intrusive avec des messages anxiogènes pour l’enfant. Cette hyper-protection est en réalité une absence psychique car elle ne répond pas aux besoins réels de l’enfant. L’enfant vit le paradoxe du manque par une hyperstimulation.
L’enfant a dû se construire avec des parents absents physiquement et psychiquement. Pas ou peu d’implication dans la relation, avec parfois des comportements de rejet vis-à-vis de l’enfant.
Les soins peuvent être minimum, jusqu’à la négligence. On pourrait parler de coquille vide. Pas de regard aimant, pas de tendresse, pas de stimulation pour éveiller l’enfant. Le petit enfant a intégré qu’il ne pouvait compter que sur lui-même pour se réguler. Il minimise alors ses besoins et peut aller jusqu’à se couper de ses émotions.
Aussi appelé attachement ambivalent, c’est le mélange des deux types anxieux et évitant. L’enfant n’a aucun repère stable dans la relation à la figure d’attachement. Il vit en permanence dans la contradiction d’un parent qui tour à tour sécurise et fait peur. L’enfant subit en général dans son environnement familial des violences physiques et/ou psychiques. Négligence, inceste, coups, humiliations…
L’enfant ne peut avoir de stratégie relationnelle vu l’imprévisibilité du comportement de l’adulte en charge. Il n’a pas de possibilité de réguler les émotions.
Les conséquences sont nombreuses et dévastatrices dans certains cas. L’enfant subit des carences affectives qui auront des répercussions invalidantes dans ses relations futures sociales et amoureuses.
On peut comprendre que l’enfant va développer dans la plupart des cas de la culpabilité et une faible estime de lui-même car il ne peut remettre en question le parent qui s’occupe de lui n’ayant pas la capacité intellectuelle de le faire et étant dépendant et impuissant. Si aucun adulte extérieur n’est témoin et n’intervient pour mettre l’enfant en sécurité, l’enfant subit et développe des croyances limitantes sur lui-même et le monde extérieur. Il en résulte des réactions émotionnelles fortes avec des demandes et des attentes que l’on ne peut satisfaire dans les relations interpersonnelles, des besoins de fusion et rejet des marques d’affection, difficulté voire impossibilité de s’engager ni même de vivre des relations intimes.
D’autres symptômes tels que :
Le trouble de l’attachement est donc une blessure profonde comme d’autres blessures du passé : c’est un traumatisme. Il est heureusement possible de guérir les blessures du passé en ayant recours à la thérapie. Seul, il paraît quasiment impossible de dénouer les fils et de se libérer des schémas bloquants inconscients qui régissent la vie des personnes souffrant de ce trouble.
Trouver un thérapeute qui saura sécuriser en apportant un cadre neutre et bienveillant est la première démarche. Il convient de se poser la question d’aller vers une femme ou un homme, de prendre les informations nécessaires sur son site web, et de demander à être contacté pour poser les questions qui peuvent rassurer. Le thérapeute doit être à l’écoute et disponible.
Différentes thérapies existent pour accompagner vers un changement de comportements et une meilleure gestion émotionnelle :
La guérison des blessures d’abandon, de rejet, d’humiliation et d’injustice sont toujours solutionnées par la reconnexion à l’enfant intérieur. Comme l’idée des poupées russes, l’enfant intérieur illustre les différentes parts blessées qui subsistent en nous dans l’inconscient, mais aussi énergétiquement par le refoulement des émotions. Prendre soin de chaque part se vit intensément en séance grâce à l’état modifié de conscience qui permet de vivre la guérison intérieurement plutôt que de l’intellectualiser.
La thérapie par les mouvements oculaires est aussi appropriée pour les traumas, par une reconnexion au souvenir qui pose problème afin de désensibiliser par le mouvement bilatéral des yeux et reprogrammer avec de nouvelles croyances pour que s’installent de nouveaux comportements.
Vous vous sentez concerné par le trouble de l’attachement chez l’adulte ? N’hésitez pas à me contacter pour organiser une première séance d’hypnose !
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